Traditionnellement, la journée du samedi sert à la fois d’acclimatation et de vérification technique.
Après une nuit typique du MDS, c’est à dire tu dors une heure, tu te réveilles, vidange, retour duvet et prise de conscience des ronflements, demi-tour carpé pour trouver la position idéale sur un sol caillouteux et un matelas gonflable d’1cm d’épaisseur, tu redors une bonne heure puis répétita, jusqu’à l’aube.
Le truc, là-bas c’est de s’endormir le premier pour prendre le sommeil à bras le corps.
De notre côté, deux vainqueurs par KO, Benoit dit la Laitue qui est un véritable alto du ronflement et Jorge qui lui ronfle même avant que la tête effleure le sol.
Olivier tentera un solo moins apprécié en fin de semaine et remarqué par la tente voisine (pour vous donner une idée du volume !)
Ahhhh!!!le soleil vient de se lever encore une belle journée, j’ai bien dormi 3 bonnes heures et j’ai une grosse patate !
Profitons du dernier petit déj offert par l’organisation, et nous mettons nos montres à l’heure du campement (2 heures de décalage avec la france et une heure avec le maroc). Il est temps de se libérer de nos bagages superflus et d‘aller montrer patte blanche à l’organisation.
Electro cardiogramme, matériel obligatoire (couteau, aspi-venin, couverture de survie, …),minima calorique (2000kcal par jour de course), questions de cultures générales (par exemple: quelle est la composition d’un Mojito ?) et 2 heures plus tard voilà les badbornes aptes au MDS!
Reste plus qu’avec nous un sac de 7/8 kilos qui sera notre maison pour toute la semaine. Celà nous rassure, car tu as toujours peur d’avoir oublier un truc indispensable.
Maintenant, les dés sont jetés ! Nous profitons de cette journée pour faire connaissance avec nos voisins de tente, des chasseurs alpins bien sympathiques, et assiter à un concert en live au coeur du campement…cool!
L’ambiance est bonne enfant. Mais nous avons tous nos esprits tournés vers le même objectif: la première étape et le premier contact avec la course. Notre entrainement , nous a permis d’arriver en forme. Les 800 kms engrangés pendant ces trois mois de préparation ont hâte de se confronter aux reliefs marocains.
Il est certain que nous ne visons pas le maillot jaune. Un beau maillot de finisher nous ravirait largement.
En tout cas nous sommes remontés à bloc, et n’avons nullement l’intention de nous laisser doubler par la voiture balai de l’organisation ! Bises salées