La difficulté d ‘ oser

Le marathon des sables est considéré comme l’une des courses les plus difficiles au monde. Pourtant, la quasi totalité des coureurs sont des amateurs, alors c’est quoi une course difficile.

A partir de quand, c’est difficile?…

Il est certain que la difficulté de ce type d’épreuve varie selon les aptitudes physiques (capacité à courir 250 kms de course en 6 jours, supporter les blessures diverses, courir en autosuffisance alimentaire), l’adaptation à l’environnement (sommeil, chaleur, manque de confort) et les ressources mentales de chacun (avancer pour ne pas abandonner) .

Nul doute que ce mélange est intimidant et que la lecture des récits sur le MDS  apporte un éclairage nouveau sur la façon d’appréhender cette épreuve.

Dernièrement je lisais le témoignage d’un allemand qui a parcouru le MDS 2010 et qui met en avant le fait que la difficulté de cette course repose sur cette prise de conscience:

“tu ne souhaiteras ça à personne à qui tu tiens, c’est ça une course difficile”

Nous allons certainement explorer nos limites mentales et physiques avec la volonté de terminer ce MDS 2013.

Je pense que nous avons franchi la première difficulté du MDS: oser aller chercher le meilleur de nous mêmes.

Et plus, notre projet futur semble dépasser l’entendement, plus il nous motive à présent pour partir à la rencontre d’un autre soi même, meilleur, ressourcé par l’espoir et la victoire sur l’évidence du trop.

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