Ode à qui veux l’entendre !

En ce début d’année 2018, je me retrouve fort dépourvu. Non, que le froid ne soit venu mais que ma Ambit1 a bien mouru.

Vous allez me dire qu‘on s’en fichu mais en attendant je suis bien emmerdu !

Pas un seul petit morceau d’indication. L’écran restait sans réponse. Noir. Vide. Seul, les boutons bipaient encore comme un appel, un SOS.

Il fallait bien prendre une décision. Changer de modèle ou opter pour une réparation ?

L’Ultra spartan me faisait bien du pied…du coin de l’oeil…pour se jeter à mon cou mon poignet. Pour autant, je ne me résignais pas à quitter mon précieux.

Celle qui m’accompagne depuis mes débuts. Présente sur le marathon des Sables, par deux fois, elle a rythmé mes gorgées afin d’éviter toute déshydratation. Elle a mesuré le dénivelé accompli, les kilomètres parcourus.

Nuit et jour, à tout venant, sans fléchir, elle temporisait mon cardio.

Bref, j’espère vous avoir convaincu de son utilité. Pour se refaire une santé, c’est dans son petit paquet qu’elle partait ainsi rejoindre la Finlande ! 

Quelle drôle de destination ?! Une antichambre du père Noël ? Non, plutôt la maison mère de SUUNTO. L’autre pays du cardio, qui va tenter une opération à cadran ouvert pour lui donner un second souffle!

Avec un service après-vente au top, j’avais déjà fait appel à leur garantie. La prise en main pour le diagnostique est facile. La livraison est aux petits oignons (UPS qui vient chercher le colis à domicile). Il ne me restait plus qu’à patienter jusqu’à ce qu’un mail me soit parvenu !

Damned ! blanc-bec, tu as bien couru maiiiiis ta montre est dans un sale état ! alors si tu veux la revoir vivante va falloir envoyer un paquet d’euros ! signé SUUNTO

Le message était clair. Je m’en doutais un peu. Deux choix tournaient à nouveau dans mon esprit.

Envoyer la rançon et offrir ainsi aux petits enfants de 10 ans qui logent dans l’usine de Suunto un peu plus de travail…oups correction il ne s’agit pas d’enfants mais de lutins ! Qui l’eut cru !

Ou bien, renoncer à la réparation et du coup à ma chèèèère AMBIT.

Riez, ne vous déplaise, c’est que je m’y étais attaché ! Vous vous moquez, j’en suis fort aise.

Je me retrouve toujours fort dépourvu car pas un adieu elle n’a reçu. Une dernière caresse, ni une parole du genre bon ben…vole, roule, petit cardio va t’en rejoindre la terre de tes ancêtres. Le berceau des bébés Suunto ! 

Ok je lâche l’affaire. Je fais mon deuil et j’attends avidement mon prochain cadeau…Et vous, cigales fourmis ?! Eh bien, dansez maintenant !

 

 

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