billet humeur

Premiers jours du mois, je suis en manque. Avant que MARS ne fonde en quelques heures, je suis à la recherche de ma gourmandise. Le chocolat, 100% trail.

Juste le temps d’une bouchée, l’espace d’une foulée que je souhaite retrouver.

Dimanche dernier, je n’ai toujours pas oublié la saveur de cette barre chocolatée. Huuum, j’ai bien savouré ses morceaux à travers les réseaux.

Toutes vos sorties sportives qui ont dégouliné sur mon écran. J’ai liké, commenté vos épreuves épinglées.

Toutes ces CÉLÉBRATIONS n’ont fait que renforcer mes convictions. Il était temps de se soigner pour repartir enfin sur les sentiers. Si le dieu mars se veut guerrier, à moi de préparer ma future campagne pour m’emparer des lauriers.

Ouff ! Les rendez vous médicaux sont calés. Ouahhh je rugis déjà comme un LION.

Clinique du Park, radiographie, échographie et une pointe de perfusion pour le plus grand plaisir d’un orteil et genoux droits rabougris.

Le reste de l’année, à moi les sorties en mode trailer sans avoir l’air d’un KINDER.

Je rêve de cailloux, de ROCHERS, de descentes enflammées. Je veux dévorer de nouveau Rochefort avec les tatanes de Chervier.

Peu importe l’allure tant qu’elle me laisse courir sans déguster.

Je veux m’enfiler du buff. Le jaune. Le rouge. À moi, l’immunité car je suis affamé. J’ai essayé les coupe-faims. Nager, pédaler, c’est bien, mais je ne suis pas rassasié.

Plutôt révolté, j’ai l’haleine d’un BOUNTY.

Un conseil, les Nacomo, avec Arnaud, c’est décidé, on va pas se faire éliminer pour un bout d’arthrose mal placé.

Et même, si il doit n’en rester qu’un, nous voulons courir à notre faim.

Le 17 mars au soir, je vais terminer les prescriptions. Je vous cite le diagnostique qui a été posé.

Vous prendrez bien une perfusion en mode PRP ! Heuuuh juste deux doigts ou plutôt un TWIX vous avez ?

Il est temps pour moi de boucler le dossier. Pas toujours facile de s’orienter dans ce milieu médical, choisir le bon ingrédient, le bon médecin qui saura sniper ta douleur et te redonner du baume au cœur.

Rester patient. Recommencer à courir petit à petit. Juste une noisette, pas tout un pot.

Dis-moi ma douce , pour faire un gâteau sport c’est plutôt vitesse trois ou quatre ? Pas de réponse. Pffff, ces marathoniens ne respectent rien.

Je vais laisser passer ce dossard. Car, je sais que plus loin, un peu plus loin que le marathon de Paris.

Après MARS. Il y aura un nouveau départ.

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