Le marathon du MDS

Quand vous expliquerez à une connaissance que les badbornes ont couru le marathon des sables, précisez bien que le marathon n’est qu’une étape et que la course représente bien au total 250 kilomètres !

Ceci étant dit, nous sommes prêts à lâcher les dromadaires chevaux! Cette dernière étape s’annonce plutôt roulante. Nous décidons de garder notre rythme de course et de ne pas nous projeter à l’avant-tête du peloton.  Petite photo de départ, avec notre pote Nicolas qui fera un marathon de malade (pour l’anecdote Nico est de famille avec Guy Forget, ce qui pour un fan de tennis que je suis est une belle coÏncidence !)

Ce bayonnais est d’une rare gentillesse, tout comme sa team RENOV IMMO que je salue içi et avec laquelle nous avons pris plaisir à échanger ( merci Eric pour ton message, François, Christophe)

Revenons à nos moutons, enfin notre marathon. Donc, un départ prudent vous dis-je. Benoit reste en retrait, et aura l’opportunité de terminer les quatre derniers kilomètres en compagnie de Laurence Klein (3 fois vainqueurs du MDS).

Avec les 4 bads, on maintient l’allure, les CP défilent, alternés de pauses photo. Arrivés au dernier CP, je décide de passer du mode chrono au mode GPS, pour garder en mémoire ce dernier tronçon du marathon. Jusqu’à présent, pour économiser la batterie de ma montre, je me contentais du chrono pour espacer mes gorgées d’eau toutes les 5 minutes. Rythme quasi militaire, mais qui m’a évité les risques de déshydratation sur ce genre d’épreuve. Mais avec les 29%  restant, je veux capter ma trace. Ramener ma fin de course et graver sur mon disque dur ces dernières foulées. J’y étais, regarde, c’est moi sur l’ultime partie du marathon des sables.

Huit kilomètres plus loin, nous terminons à plus de 16 kilomètre heure notre aventure. Notre cavalcade s’achève. La médaille remise en main propre par Patrick Bauer vient récompenser cette semaine d’effort. Les badbornes sont finishers du marathon des sables! Tout autour de nous, la joie est palpable. Les cris de hurlement succèdent aux larmes. Les embrassades aux poignées de mains. Je sors mon paquet de M§MS. Ce précieux que j’avais gardé toute la semaine en cas de coup dur. Ce coup dur qui n’est pas venu. Ce tendon qui ne m’aura pas fait souffrir.

La tente est réunie pour poser avec nos voisins, les chasseurs de lapins, Jean-Hugo la mobylette du désert, Stéphane le guerrier à l’entorse…que de belles rencontres!

Maintenant, il ne reste plus qu’à savourer. Demain, c’est l’étape de solidarité. Une marche en faveur de l’UNICEF. Un petit geste de l’organisation réveille nos papilles et nos estomacs. Une bière et un gâteau marocain. MIAM MIAM SLURP SLURP. Ça y’est je ressens de nouveau la faim !. Il est de temps de retrouver une alimentation normale. Encore un dodo, et nous retrouverons tout le confort. Tout ce confort que nous avons fuit, écarté, éloigné…

Bises salées