GR 6666: un ultra top!

Vendredi 2 juin 2017, notre petit groupe prend la direction du sud. Cap sur Roquebrun, petit village de l’Hérault où sera donné le départ du Grand Raid 6666.

Après une longue préparation, il est temps de se mesurer à cet ultra qui affiche 119 kilomètres et 7000 mètres de dénivelés positifs.

Cette épreuve nous permettra de valider notre passeport pour participer à la Diagonale des Fous en 2018.

L’objectif premier est de terminer et le second de courir à deux du début à la fin !

Samedi 3 juin, 4h30, petit déjeuner et réveil matinaux…6h, le départ pointe déjà le bout de son nez. L’ambiance sur la ligne est bonne enfant, Antoine Guillon nous délivre quelques conseils sur la gestion de l’effort…vous partez à fond les gars, accélérez au milieu et vous terminez en sprint !

Facile finalement un ultra..

La température extérieure est clémente, une quinzaine de degrés, et la météo annonce un ciel voilé avec risque d’orage. Pour l’instant, nous déroulons nos premières foulées avec un départ prudent.

En sortant de Roquebrun, nous nous retrouvons en arrière poste. No stress, nous savons que la journée sera longue.

Beaucoup ont choisi de partir avec des bâtons, pas nous…En effet, le règlement de la Diagonale des Fous en interdit l’usage. Alors, pas fous nous nous habituons à courir sans. De plus, le terrain technique du GR6666 ne facilite pas vraiment leur utilisation. Nous sommes souvent obligés de nous accrocher aux branches ou aux pierres pour avancer, et le fait d’avoir les mains libres devient alors un sacré avantage.

Les kilomètres défilent. Nous atteignons le premier ravitaillement sans trop de difficulté. Pour éviter toute perte de motivation en pensant uniquement qu’à ces fichus 120 kilomètres, il est plus facile de se donner des objectifs à court terme. Se projeter sur le prochain ravitaillement, nous permet de nous donner une heure d’arrivée plus courte (entre 2 et 3 heures) et nous permet de garder un esprit positif.

Cette stratégie va marcher à merveille. De plus, nous aurons la chance d’être rejoints dans ces moments par notre team de supporters et çà c’est top pour le moral !

Nous avons pris également volontairement le temps de bien nous ravitailler (je me suis gavé de snickers !) à chaque fois afin de repartir le ventre rassasié et les gourdes pleines. Je crois que c’est la première fois que j’abuse autant des ravitos. Nous nous offrirons même le luxe de nous arrêter une heure pour prendre une douche et nous faire masser au 80ème kilomètre…gavage!

Bon, les mecs mangent des barres chocolatées et s’offrent des massages…la vie est belle !

Et en plus les paysages rencontrés sont juste magnifiques ! Des pierres, des cailloux de toutes les formes…le massif du Caroux est sauvage et se mérite. 25% d’abandons au final, c’est peu sur un ultra, mais je peux vous assurer que l’alternance des montées et descentes vous calment bien les cuisses.

Un belle averse, un petit égarement sur le parcours (merci Michel pour le coup de fil), un kilomètre vertical chronométré au 60ème kilomètre (ils sont fous!), une descente de malade à la frontale, doubler et redoubler l’increvable Monique, enlever et remettre ses chaussures, dévorer un sandwich jambon-fromage, brancher la musique et survoler le paysage, croiser le sourire de nos proches qui nous disent que tu as l’air frais :), recevoir des nouvelles des amis par SMS, imaginer les potes coureurs en baver eux aussi (n’est ce pas les ardéchois !), donner de l’eau à un gars fatigué qui n’arrive plus à avancer, voir le lever du jour, finir en bombardant un ultra pour une arrivée main dans la main…26h33 nous sommes finishers !

Ce pêle-mêle de souvenirs restera gravé dans nos têtes.

Dimanche 4 juin, 8h30 du matin, nous avons réalisé notre défi, courir à deux et terminer en bonne forme.

Peu ou pas de coups de mous, nous avons parfaitement géré notre course en doublant régulièrement: 247ème au ravito 1 nous sommes 124 ème à l’arrivée !

Jorge a été au top, notre duo de badbornes fonctionne à merveille.

Il est clair que cette course a renforcé notre ambition de nous mesurer aux terrains de la Diagonale. Mais toute cette énergie positive serait vaine si elle n’était pas partagée.

Durant ce week-end de Pentecôte, les amis étaient dans la place.

Deux autres duos se sont éprouvés physiquement sur les cailloux de la factrice ou de la saute-mouflonne. Et à l’écoute de leur récit, ils en ont bien bavé eux aussi, quoiqu’un peu moins pour les garçons, semble t-il ?!

Gilou et Steph, Céline et Marlène sont tous finishers. Zaza et Isa ont grave assuré pour l’assistance et les enfants ont bien profité des piscines naturelles du coin 🙂

Merci et bravo à vous pour vos performances !

Alors forcément, quant tu reprends la route du retour, tu de dis vivement le prochain week-end sportif les copains…

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