billet humeur

Se dévoiler. Partager. Galérer. S’échapper. Encourager.

Il y a des matins comme ça. De bonne bonne bonne humeur ce matin. Tu te remets à courir, un pt’it quart d’heure, après des mois d’arrêt, de reprises avortées. Tu rentres le corps léger et la tête en ébullition.

Tu te dis que tu vas le partager, le crier au monde entier. Le fameux “je blogues, donc je suis”. Et si tu me suis, tu as compris que mon domaine de prédilection, c’est la course à pied.

L’écran s’allume, le mot de passe est rentré, mais voilà qu’un bug a été plus rapide que ma foulée. Articles et commentaires effacés, messages d’alertes incompréhensibles, affichage du blog bouleversé. Tu bidouilles, bafouilles quand l’hébergeur du site te demande d’upgrader ta base de données ?!? 

Il y a des journées comme ça. De mauvaise mauvaise mauvaise humeur ce jeudi. Tu te remets à écrire, une pt’ite heure, après des heures de bricolage, de recherches avortées. Tu lèves enfin la tête de ton clavier.

Parfois, j’ai pu m’ interroger sur l’utilité de bloguer. On se dit quelle idée de vouloir continuer. Peut-être même arrêter.

Jamais, je n’ai pu me libérer d’une furieuse envie de raconter. On se dit que quelqu’un va certainement apprécier. Peut-être même partager.

Souvent, j’ai visionné et lu des récits d’aventure. On se dit quelle bonne idée, je vais m’abonner . À coup sûr liker.

600000 vues pour ” qui a pété ? ça sent les haricots ” et 29 vues pour ” se manger 5000D+ sur l’échappée belle

Forcément has bean,  je me dis que mon public ne consomme pas les mêmes denrées. Et, ça tombe bien ! Car, je préfère me nourrir d’air et de lumière sur des chemins escarpés plutôt que sur mon canapé.

Demain, direction Belledonne, pour soutenir les fous engagés. Y’aura même les sangliers au bord des sentiers.

Quelle course de coeur ! Une échappée incroyable qu’il est difficile de dire qu’on ne l’a jamais aimé.

Retour en haut